Parmi les nombreuses coutumes liées aux fêtes de fin d'année, il en est
une particulièrement agréable : la confection de biscuits de Noël, aux
senteurs épicées et aux saveurs réconfortantes. Si l'origine de cette
tradition est difficile à établir, on trouve les premières recettes au
Moyen-Âge, époque où l'on découvre la cannelle, le gingembre,
le poivre
mais aussi les amandes et les fruits secs. Dès le XVIe siècle,
ces
gourmandises deviennent populaires en Europe du nord et de l'ouest,
en
particulier en Allemagne, en Suède, en Norvège et au Pays Bas,
qui
exporteront ces produits traditionnels jusque dans les colonies
d'Amérique. Aujourd'hui, les marchés traditionnels de Noël regorgent
de
ces gâteaux aux formes diverses qui varient selon les régions et
enchantent les papilles des petits et des grands.
Outre leur goût délicieux, ces biscuits, aujourd'hui incontournables,
ont longtemps été porteurs de symboles. Pendant le solstice d'hiver,
les
paysans les préparaient en forme d'étoiles, de cœurs, de croissants
ou
de triangles car leurs extrémités pointues protégeaient des maléfices,
chassaient les mauvais esprits et portaient bonheur pour la nouvelle
année.
Dans plusieurs territoires, ces douceurs de Noël sont également
associées
à Saint Nicolas, fêté le 6 décembre, qui les distribuait à dos
d'âne aux
enfants sages. Les biscuits à forme humaine, eux, renvoyaient
plutôt à
l'inquiétant Père Fouettard. Puis, peu à peu, les familles ont
pris l'habitude
d'en laisser quelques-uns près du sapin, avec un verre
de lait, pour
requinquer le Père Noël lors de sa tournée de distribution
de cadeaux.
(le Messager)
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