d'Aigues-Mortes en 1901.
Un peu d'histoire : Le jardin public longeant les remparts était
un lieu de promenade très apprécié. On pouvait y admirer
une magnifique fontaine et de nombreux ombrages. Au centre
du parc, face à l'entrée de la ville, la statue de Bacchus semblait
saluer les visiteurs. A l'époque, la Porte de la Gardette était
la seule porte "ouverte" de la ville, les autres portes étant murées.
Plus tard, l'exportation du vin prit un grand essor, il fallut agrandir
le bassin du port. On sacrifia le jardin public, n'en conservant
qu'une partie.
Lorsque éclate la seconde guerre mondiale, il est décidé de placer
la statue, à l'abri,dans la tour de la Porte St Antoine (où se trouve
actuellement le petit musée archéologique de la ville).
A l'abri derrière des branchages, bien cachée, elle fut oubliée.
La guerre finie et la vie reprenant son cours, on voulut replacer
la statue sur son socle. Les branchages furent débarrassés mais
à la surprise générale, la statue n'était plus là ...
Une histoire qui est restée sans réponse et qui a contrarié bien
des Aigues-Mortais. Or, l’un d’entre eux, Patrick Granier, un sculpteur
quinquagénaire, passionné par sa cité, s’est intéressé à cette histoire.
Au travers de photos et de recherches, notamment auprès du musée
d’Orsay, et se basant sur le socle initial resté en place, il a reconstitué
la maquette de l’œuvre initiale et décidé de la réhabiliter avec son
propre savoir-faire. Il utilise un matériau unique de sa fabrication,
du mortier fibré armé qu’il imperméabilise à la résine noire proche
de l’aspect bronze. Après avoir conçu la structure aux dimensions,
il modèle son sujet à la main en façonnant le matériau et en en lui
donnant les formes souhaitées.
L’Enfance de Bacchus mesure 1,40 m x 2,20 m, pèse près d’une tonne
et est posée sur un bloc de pierre de six tonnes. Son installation a été
l’occasion pour le maire, Pierre Mauméjean, de dire sa satisfaction
de voir "qu’aujourd’hui Aigues-Mortes retrouve un pan oublié de
son histoire et de son patrimoine" et de remercier la sénatrice Vivette
Lopez qui a participé à hauteur de 50 % au coût de la sculpture,
à l’aide de la réserve parlementaire.
Appelé également le dieu du vin, Bacchus veille désormais sur
la destinée du breuvage locale.
Aujourd'hui : Le bassin accueille les péniches de promenade.
Un parking longe les remparts jusqu'à au pied de la Tour de
Constance, des routes traversent le jardin du passé.
( http://aiguesmortes.free.fr/histoire et .midilibre.fr/)
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