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mardi 17 septembre 2024

2024 - Aigues Mortes - Statue de Bacchus

Statue aujourd'hui disparue, donnée par l'Etat à la ville 
d'Aigues-Mortes en 1901.
Un peu d'histoire : Le jardin public longeant les remparts était 
un lieu de promenade très apprécié. On pouvait y admirer 
une magnifique fontaine et de nombreux ombrages. Au centre 
du parc, face à l'entrée de la ville, la statue de Bacchus semblait
saluer les visiteurs. A l'époque, la Porte de la Gardette était 
la seule porte "ouverte" de la ville, les autres portes étant murées. 
Plus tard, l'exportation du vin prit un grand essor, il fallut agrandir
le bassin du port. On sacrifia le jardin public, n'en conservant 
qu'une partie.
 Lorsque éclate la seconde guerre mondiale, il est décidé de placer 
la statue, à l'abri,dans la tour de la Porte St Antoine (où se trouve 
actuellement le petit musée archéologique de la ville).
A l'abri derrière des branchages, bien cachée, elle fut oubliée.
La guerre finie et la vie reprenant son cours, on voulut replacer 
la statue sur son socle. Les branchages furent débarrassés mais 
à la surprise générale, la statue n'était plus là ...
Une histoire qui est restée sans réponse et qui a contrarié bien 
des Aigues-Mortais. Or, l’un d’entre eux, Patrick Granier, un sculpteur 
quinquagénaire, passionné par sa cité, s’est intéressé à cette histoire. 
Au travers de photos et de recherches, notamment auprès du musée 
d’Orsay, et se basant sur le socle initial resté en place, il a reconstitué 
la maquette de l’œuvre initiale et décidé de la réhabiliter avec son 
propre savoir-faire. Il utilise un matériau unique de sa fabrication, 
du mortier fibré armé qu’il imperméabilise à la résine noire proche 
de l’aspect bronze. Après avoir conçu la structure aux dimensions, 
il modèle son sujet à la main en façonnant le matériau et en en lui 
donnant les formes souhaitées.
L’Enfance de Bacchus mesure 1,40 m x 2,20 m, pèse près d’une tonne 
et est posée sur un bloc de pierre de six tonnes. Son installation a été 
l’occasion pour le maire, Pierre Mauméjean, de dire sa satisfaction 
de voir "qu’aujourd’hui Aigues-Mortes retrouve un pan oublié de 
son histoire et de son patrimoine" et de remercier la sénatrice Vivette
 Lopez qui a participé à hauteur de 50 % au coût de la sculpture, 
à l’aide de la réserve parlementaire. 
Appelé également le dieu du vin, Bacchus veille désormais sur 
la destinée du breuvage locale.
Aujourd'hui : Le bassin accueille les péniches de promenade. 
Un parking longe les remparts jusqu'à au pied de la Tour de 

Constance, des routes traversent le jardin du passé.

( http://aiguesmortes.free.fr/histoire et .midilibre.fr/)



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